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Les Unes des journaux au lendemain de Charlie Hebdo

Mercredi 7 janvier 2015, dans les locaux du siège de l’hebdomadaire satirique » Charlie Hebdo », situé dans le onzième arrondissement de Paris, deux islamistes français, les frères Kouachi, assassinent douze personnes, dont huit collaborateurs du journal et en blessent onze autres. La presse du monde entier réagit, comme en témoignent les Unes du 8 janvier.


En France

En France les journaux affichent leur effarement. En effet, ils rendent hommage le jeudi 8 janvier aux victimes de l’attentat. Des mots choc, des fonds noirs et, surtout, des dessins de presse. Les « unes » de la presse française traduisent l’onde de choc qui traverse le pays depuis l’attaque terroriste qui a ciblé la rédaction de Charlie Hebdo. La presse est en deuil. Les « unes » répètent inlassablement le message devenu emblématique de cette journée : « Je suis Charlie ».


La presse anglo-saxonne

Le tabloïd The National affiche son refus de la terreur et sa solidarité avec la France. On peut voir que le quotidien a préféré mettre en évidence la solidarité des pays face à ses adversités. « The world stands with France » qu’on pourrait traduire par Le monde se trouve avec la France.

The Independent a préféré le dessin choc d’un doigt d’honneur taché de sang sortant d’une Une de Charlie Hebdo. Pas de titre, pas de texte, juste le poids de la caricature, comme un vibrant hommage au travail de l’hebdomadaire satirique français.


En Espagne

« Nous sommes Charlie » en catalan, cela donne « Tob som Charlie ». Le quotidien de Barcelone Ara a choisi cette formule accompagnée d’une Une rouge. En référence au drapeau espagnol. Avec une bulle de bande dessinée censurée, symbole de cet attentat contre la liberté d’expression.


En Belgique

Le quotidien Le Soir a lui aussi choisi la caricature pour rendre hommage aux victimes de l’attentat. Des dessinateurs, crayons à la main, en planque derrière un rocher, semblent lutter contrer des assaillants invisibles. L’image est placée dans un viseur d’arme à feu, avec le slogan « Morts de rire ». Pour exprimer l’incompréhension face à de telles actes. L’édito, qui s’interroge sur la peur et la liberté d’expression, appelle à « continuer à l’ouvrir».


Ces unes montrent bien que cet attentat a fait réagi tout le monde. La presse s’est mobilisée pour montrer son soutien à Charlie Hebdo, pour rendre hommages aux personnes mortes dans cet attentat, soutenir les familles des victimes et enfin défendre la liberté d’expression.


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