Les notes doivent-elles être supprimées ?
En cette fin d’année scolaire, les parents et les élèves appréhendent les conseils de classe, ce qui relance le débat de la suppression des notes. En effet, l’évaluation chiffrée, en France, serait décourageante pour l’élève.
Certains pensent que la note aurait un effet bénéfique, stimulant, si elle est bonne ; négatif et décourageant si elle est mauvaise. Les parents, dont les enfants réussissent, craignent qu’on enlève les stimulants que sont les bonnes notes.
Au contraire, d’autres pensent que les notes devraient être supprimées. Regardons ce qui se fait en Finlande. La note la plus basse attribuée est 4 sur 10, jamais au-dessous. Quatre signifie « échec à l’exercice » ; cinq « ça va » ; et 6, 7, 8, 9 et 10, pour « satisfaisant » jusqu’à « excellent ». Si on ne note jamais au-dessous de 4, l’élève qui progresse aura 5, 6… Il pourra obtenir la moyenne. En France, un élève qui a 2 sur 10 en début d’année, comprend qu’il n’aura pas la moyenne, même s’il progresse beaucoup. D’un point de vue pédagogique, c’est inutile de détailler les notes au-dessous de 4 sur 10.
Les ceintures de couleurs permettraient une évaluation moins démotivante pour les élèves, tout comme les smiley ou les lettres. Le code couleur vert/ orange/ rouge est une méthode recommandées par le ministère de l’Education nationale : vert si l’exercice est réussi et les notions en rapport « acquises », orange si l’exercice est partiellement réussi, et les notions « en cours d’acquisition »,et rouge si l’exercice est raté « notions non aquises »
L’évaluation par compétence semble être une meilleure solution que celles citées précédemment car elle donne une meilleure vision du niveau de l’élève contrairement aux ceintures de couleurs, aux smiley et aux lettres qui sont assez vagues. Pour le futur des élèves, qui est un tout autre monde, bien plus dur que l’école, une évaluation imprécise causerait un réel choc dans le passage à la vie active.
Les notes ne sont donc pas à retirer, mais l’on devrait mettre un accent sur les compétences.