top of page

Trop, c'est trop !

Vous n’aimez pas le poisson, et vos parents vous forcent à en manger ? Cet article est fait pour vous! vous y trouverez un grand nombre d’arguments pour ne plus manger de poisson.


En effet, un phénomène aujourd’hui touche tous les océans : la pêche intensive (ou surpêche). C’est la pêche excessive ou destructive (légale ou illégale) de certains poissons, crustacés ou mollusques. Cette tendance qui touche toute la planète préoccupe la FAO ( « Food and Agriculture Organization ») et l’ONU ( Organisation des Nations Unies).


Et alors ?

A l’heure où vous lisez cet article, c’est tout notre écosystème qui est menacé ! On estime que les stocks de gros poissons ont chuté de deux tiers en un siècle ; et ce déclin s’accélère : plus de la moitié (54 %) de cette perte de biomasse s’est produite au cours de ces 40 dernières années.



Les conséquences

On constate une régression du stock d’individus aptes à se reproduire car les plus gros poissons sont péchés. Ne restent alors que les poissons plus petits et moins productifs. Cette régression peut aboutir à l’extinction d’espèces, mais malheureusement une seule extinction peut aboutir à la disparition de nombreuses espèces et à la déstabilisation d’écosystèmes entiers.



Le cas du requin

Les requins sont victimes d’une pêche intensive depuis des années. En effet, le requin est très utilisé dans la gastronomie asiatique et européenne. Seulement, en plus d’avoir un taux de fécondité peu élevé, les requins ne disposent d’aucune sécurité en haute mer. Si ce rythme de surpêche se poursuit, tous les requins auront disparu d’ici 2030.



Où ?

Partout ! La surpêche touche tous les océans, mais certains pays exagèrent plus que d’autres : les deux plus gros pays producteurs mondiaux de poissons sont la Chine suivie du Japon. Toujours à l’échelle nationale, à l’autre bout du monde, on estime qu’un senneur chilien pêche environ 400 tonnes de chinchards à lui tout seul ! Même nos voisins les espagnols sont pénalisés par l’Europe pour un dépassement de quota de capture de maquereaux ( + de 19621 tonnes).



Des solutions ?

Comme pour tout, chaque problème a sa solution. En ce qui concerne la surpêche, la plus évidente serait de manger moins de poissons. Pas facile, quand on tient à son habituel riz/cabillaud du vendredi midi. Pour cela, la FAO et l’ONU ont développé des solutions dans le but de changer la gouvernance de la pêche. Tout d’abord, il est nécessaire d’instaurer des quotas et des zones ou saisons de pêche fermées pour laisser le temps aux poissons de se reproduire entre les pêches. Il faudrait également améliorer la sélectivité des engins de pêches pour favoriser l’utilisation d’engins qui sont munis de mailles qui ne capturent pas tous les poissons, mais bien ceux qui les intéressent. Quant à vous et moi, on peut aussi contribuer à sauver les poissons, tout simplement en réduisant au maximum le rejet de débris emmêlants qui en plus de piéger à mort les poissons, engendrent la pollution et la dégradation de la qualité des eaux.


Lynda


Sources :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Surp%C3%AAche

http://wwz.ifremer.fr/peche/Les-grands-defis/Les-pistes/Selectivite

http://www.vedura.fr/environnement/biodiversite/peche-durable/peche-intensive

http://www.ird.fr/la-mediatheque/fiches-d-actualite-scientifique/470-moins-deux-tiers-de-gros-poissons-en-100-ans

http://www.requins.eu/html/peche_int.html


Posts Récents
bottom of page